
Bienvenue à la ferme la Macédoine
Pour les asperges libres de la ferme,
chaussez vos sabots et suivez-moi...

Depuis 1980, à la Ferme la Macédoine,
chaque année
avec le printemps et sa dernière couvée
du Sud, à tire d’ailes
l’asperge nous revient comme l’hirondelle!

La cueillette : Délicate et fragile, l’asperge est cueillie chaque jour par nos cueilleurs attentifs, le matin, à la rosée, avant que le soleil ne les réchauffe trop!
Ensuite la récolte est refroidie, lavée, triée, pesée et mise en sacs de 2 livres pour l’asperge verte et en bouquets d’une livre pour la blanche.
La vente : Se fait pendant toute la saison de récolte à la ferme dans une des granges aménagées c’est-à-dire de plus ou mois la mi-mai à la mi-juin. C’est préférable d’appeler avant au 819-998-7498. Vous pouvez aussi laisser votre adresse courriel pour être averti du début et de la fin de la saison. Payable en argent ou par chèque, les sourires sont acceptés aussi!
Les horaires : Voir la photo ci-dessous...
Ensuite la récolte est refroidie, lavée, triée, pesée et mise en sacs de 2 livres pour l’asperge verte et en bouquets d’une livre pour la blanche.
La vente : Se fait pendant toute la saison de récolte à la ferme dans une des granges aménagées c’est-à-dire de plus ou mois la mi-mai à la mi-juin. C’est préférable d’appeler avant au 819-998-7498. Vous pouvez aussi laisser votre adresse courriel pour être averti du début et de la fin de la saison. Payable en argent ou par chèque, les sourires sont acceptés aussi!
Les horaires : Voir la photo ci-dessous...
La saison des asperges 2020
Il y a du changement à la ferme
La permanence a une fin…
Au début octobre j'ai remis les clés de ce royaume
à Heather, Hannah, Natalie et Caleb,
ces quatre jeunes qui ont entendu mon appel au ciel,
il était temps de tourner la page !
Sur la ferme,
l'asperge sera toujours en vente comme de coutume,
avec les précautions sanitaires dues à la pandémie !
Sans doute de la fête des mères à celle des pères,
je vous tiendrai au courant...
D'autres légumes seront aussi disponibles ainsi que des fleurs coupées !
J'espère que le confinement sera levé et que je pourrai vous revoir sur la ferme.
Vous pouvez visiter leur site web :
https://fr.fermeagricola.com/
info@fermeagricola.com
Téléphone : 819-998-7498
Ferme Coopérative Agricola
À la ferme coopérative AGRICOLA,
les asperges sont prêtes !
Le charmeur d'asperges triomphe,
avec son masque éponge
et sa musique filtrée,
les belles vertes en sont consolées !
Cette primeur vous enchantera,
l'asperge verte ou blanche vous régalera,
pour tout le monde, il y en a !
Title Text.
Mon départ...
Ma ferme, mon royaume,
cocon familial si humain,
j’y ai vécu comme un prince
tout en rêvant, en l’observant,
en apprenant à connaître ses secrets
et surtout à y être heureux!
Je n’abandonne pas ma terre,
je m’en éloigne pour mieux la décrire!
Je la ressens tellement pour l’avoir si longtemps caressée!
Assis, entre mes rangs d’asperges à désherber,
j’ai eu le temps d’essayer de la comprendre, de la méditer cette terre!
Et c’est après 40 ans de ces gestes répétitifs et presque amoureux,
que je pourrai maintenant raconter ce lieu où je m’y suis fondu,
intimité d’infiltration à faire éclore les mots…
Une cartographie géo-poétique en trois dimensions se dessine,
dans le temps.
sur la connaissance du terrain à travers l’action,
et dans le cœur,
que je dédierai aux quatre jeunes
qui vont continuer de donner à ce domaine le sens qui lui convient…
La permanence a une fin…
Au début octobre je remettrai les clés de ce royaume
à Heather, Hannah, Natalie et Caleb,
ces quatre jeunes qui ont entendu mon appel au ciel,
ce poème écrit en octobre dernier pour me donner du courage
de tourner la page!
Une séparation douloureuse, raison mystérieuse,
écologique sans doute!
Voici :
Ferme la Macédoine, ferme à mission éco-poétique à vendre… Cherche missionnaire…
Pour trouver cette ferme éco-poétique,
c’est facile, de la route on ne peut la manquer!
Des appâts, c’est la magie de l’art et de la poésie,
qui attirent, rassurent et séduisent…
On s’engage dans le rêve par ma drève,
le long de cette gracieuse allée
d’arbres de bordure que j’ai plantés…
Cette entrée royale enfin mâture,
vous souhaite la bienvenue…
D’ores-et-déjà, dans ce corridor,
on appréhende, la curiosité vous courtise,
la maison victorienne apparaît au fond du décors,
la cour avec ses granges blanches vous hypnotisent!
Oui, c’est ma ferme, bientôt 40 ans de créations,
d’essais, de recommencements et de réflexions…
Une vie de famille pleine et saine,
une histoire à poursuivre, si humaine!
L’âge est là, cruel, mon corps et ses petites misères,
un duel, un corps à corps avec ma chair de bête,
je dois vendre ma propriété,
alors qu’elle n'a jamais été aussi belle
avec ses surprenantes percées visuelles,
avec mes œuvres d’art qui glorifient mon produit vedette,
des sculptures insolites qui honorent mon éco-poétique asperge,
qui ravissent et enchantent mes nombreux clients,
louanges réconfortantes,
gain si empli de reconnaissance,
que j'engrange avec le sourire, mais la larme à l’œil !
Quitter la ferme quand elle est à son meilleur,
quand à mes yeux la mission n'est pas terminée,
avec mes rêves d'enfants encore si vivants,
j'observe ce beau problème,
j'essaie de trouver un nouveau rêve,
mon remède,
que j'entrevois parfois,
si éphémère des fois...
Oui, je cherche pour ma ferme un gardien de mission,
avec comme objectif de prioriser la ferme familiale,
ouverte sur le monde,
un passeur de valeurs,
un agitateur et révélateur de poésie,
un ambassadeur du devoir de mémoire …
Voilà, voilà aussi…où j’en suis!
Bientôt passer le flambeau à quelqu’un d’autre,
vendre ma ferme, terre qui a nourri ma famille,
rester disponible pour encourager ces nouveaux missionnaires…
*
Et sans que j’en parle
se manifeste une jeune coopérative qui me charme,
qui désire continuer ce rêve avec soin,
avec un respect, ce qui me touche en tous points!
En 2020, si tout va bien comme de raison,
je serai encore présent pour la transmission,
fédérer avec vous ce lien indispensable,
passage incontournable…
L’asperge sera toujours là comme de coutume,
sur nos tablettes après plus de 40 ans de célébration de ce royal légume!
Le nom de cette nouvelle ferme
qui remplacera «Ferme la Macédoine» sera :
FERME COOPÉRATIVE AGRICOLA
https://fr.fermeagricola.com/
***
Souvenirs d'asperge 2019...
L’asperge solaire, l’asperge gratte-ciel!
Finie cette langueur humide qui importune
et les pluies d’orage qui piétinaient et mordaient la terre,
derrière la brune chaude sortie de cette écume,
l’arc-en-ciel enfin couronnait l’asperge solaire!
Douchée, saucée, aspergée et essorée,
toujours victorieuse, l’asperge retrouve ses couleurs,
à la ferme la Macédoine encore pour quelques jours
des asperges qui valent le détour,
Restes d’un repas trop bon,
reliefs de son ombre,
pourquoi si vite mangé ?
Lucky Luke vous le dira,
À la ferme la Macédoine, l’asperge est sympa!
C’est mon asperge repère!
À la Chandeleur,
à n’importe quelle heure,
quand elle sort sa tête de la neige,
même avec du soleil en sauve-qui-peut,
si elle voit l’ombre de sa queue,
c’est l’annonce d’une récolte abondante,
vive nos papilles gourmandes!
À la Chandeleur,
à n’importe quelle heure,
quand elle sort sa tête de la neige,
même avec du soleil en sauve-qui-peut,
si elle voit l’ombre de sa queue,
c’est l’annonce d’une récolte abondante,
vive nos papilles gourmandes!
L’asperge lumière…dans la neige!
C’est Daniel Bennett,
le magicien du fer et du feu
qui transforme ferraille en vitrail!
Et
le photographe est Jean-Paul Villegas
qui est capable de donner de la chaleur à la neige!!!
C’est Daniel Bennett,
le magicien du fer et du feu
qui transforme ferraille en vitrail!
Et
le photographe est Jean-Paul Villegas
qui est capable de donner de la chaleur à la neige!!!
Tout est mou infiniment,
la terre sue interminablement,
la démesure se dégonfle
dans nos maisons…
Et mon asperge forestière cernée d'eau,
résiste victorieusement aux assauts de la météo
et elle crie du haut son mât de cocagne :
«Vive l'asperge libre de la ferme la Macédoine!»
Pour déjouer les inondations
pourquoi pas des écha-sperges...?
la terre sue interminablement,
la démesure se dégonfle
dans nos maisons…
Et mon asperge forestière cernée d'eau,
résiste victorieusement aux assauts de la météo
et elle crie du haut son mât de cocagne :
«Vive l'asperge libre de la ferme la Macédoine!»
Pour déjouer les inondations
pourquoi pas des écha-sperges...?
Des écha-sperges chaussées de petites bottes roses...
Parlons un peu de l'asperge...

Apprivoiser l’asperge blanche…
Pour commencer, je reprendrai ici l’introduction de l’article sur ma ferme de Julie Gagné qui a paru dans l’édition week-end du journal LeDroit des 24 et 25 mai 2008.
« Véritable plaisir gourmand pour ses amateurs, la phallique asperge était interdite de séjour, au 19 ième siècle, dans les pensionnats de jeunes filles. Celle que les religieuses soupçonnaient à l’époque d’exciter à la fois les sens et l’imagination de ces demoiselles s’est aujourd’hui affranchie et s’épanouit pleinement dans nos potagers ».
La cueillette de l’asperge blanche…
L’asperge blanche que l’on mange pousse sous la terre, ce morceau de tige qui n’a encore jamais vu le soleil est d’ores et déjà considéré comme le plus ancien et royal des légumes! La chlorophylle en ne se développant pas lui donne sa couleur hyaline, son goût si particulier et apprécié des gourmets.
J’aime, comme un enfant,
trouver l’asperge blanche
qui soulève la terre,
c’est ainsi que je la repère!
Je m’agenouille devant l’asperge arsouille,
la dégage délicatement de la terre,
la dépouille jusqu’à sa racine,
fouille sa quenouille,
la dénude,
geste pas mal impudique!
Quelle sensualité saine cette blancheur érectile
dans la terre riche en humus humide,
féconde, chaude et noire.
À ce moment-là, l’asperge est fragile, cassante, salissante,
et mes mains sales ont si peur de l’effleurer!
J’enfonce le long de son corsage vierge
la pointe métallique du forceps,
gouge demi-ronde
de l’artisan forgeron Donald Doiron,
qui va la ravir de sa mère porteuse!
Quand l’outil castrateur butte sur le dur,
je sais que c’est la racine,
je le remonte un peu et d’un geste assuré et pivotant
je déloge le turion,
un petit bruit de craquement net me permet d’apprécier la précision de l’exécution,
un chuintement arrachant disgracieux me donne des frissons d’horreur!
Je la sors de son trou noir,
de sa nuit sans lumière,
de ce silence féroce d’hiver,
de cette rumeur de solitude,
de la terre brune et humide,
turgescente, longue et dodue,
encore endormie…
Elle réveille en nous les secrets du printemps,
caresse de vie à demi-mot oublié, résistant,
c’est l’asperge blanche !
La saveur de l’asperge blanche
Asperge verge ou blanche?
Obsédante, avec ou sans robe des champs,
blanche et amante qui renverse les sens!
Celle qui mouille les lèvres,
lambine sur les babines
chatouille les papilles,
aguicheuse, elle aiguise la langue…
Celle qui attaque par sa rondeur,
emplit la bouche de son parfum mûr,
chaleur et noirceur du terreau,
noix du Brésil,
amertume douce amer,
rosée d’endive,
je la courtise,
celle qui féconde le palais de sa douceur…
Quand je la croque, elle crisse, rit, sourit,
chant du grillon de fin d’été,
fruit du désir, traces toutes en longueur, tenaces,
la tranche de jambon s’y enroule amoureusement,
arrosée d’alcool
s’embrase à bout portant!
Asperge de la Petite-Nation,
Asperge Passion,
En prière ou en génuflexion,
Elle s’accommode de mille façons!
Sucrée, salée,
Dans tous les cas,
une belle alternative au Viagra,
Voire même au chocolat!
Rendez-vous des pèlerins
et des becs-fins!
‘’Avec les asperges de la Macédoine,
Plus besoin de devenir moine,
Paradis assuré sur mesure,
Achetez l’asperge qui rassure!’’
L’asperge pour finir, c’est féminin,
le turion, masculin,
c’est à y perdre son latin
et c’est une plante dioïque
c’est-à-dire chacun chez soi,
un plant pour madame et un plant pour monsieur,
et ce sont les facteurs abeilles qui font le travail de la cigogne,
un grain de pollen à la fois,
parfois le vent…
Pour commencer, je reprendrai ici l’introduction de l’article sur ma ferme de Julie Gagné qui a paru dans l’édition week-end du journal LeDroit des 24 et 25 mai 2008.
« Véritable plaisir gourmand pour ses amateurs, la phallique asperge était interdite de séjour, au 19 ième siècle, dans les pensionnats de jeunes filles. Celle que les religieuses soupçonnaient à l’époque d’exciter à la fois les sens et l’imagination de ces demoiselles s’est aujourd’hui affranchie et s’épanouit pleinement dans nos potagers ».
La cueillette de l’asperge blanche…
L’asperge blanche que l’on mange pousse sous la terre, ce morceau de tige qui n’a encore jamais vu le soleil est d’ores et déjà considéré comme le plus ancien et royal des légumes! La chlorophylle en ne se développant pas lui donne sa couleur hyaline, son goût si particulier et apprécié des gourmets.
J’aime, comme un enfant,
trouver l’asperge blanche
qui soulève la terre,
c’est ainsi que je la repère!
Je m’agenouille devant l’asperge arsouille,
la dégage délicatement de la terre,
la dépouille jusqu’à sa racine,
fouille sa quenouille,
la dénude,
geste pas mal impudique!
Quelle sensualité saine cette blancheur érectile
dans la terre riche en humus humide,
féconde, chaude et noire.
À ce moment-là, l’asperge est fragile, cassante, salissante,
et mes mains sales ont si peur de l’effleurer!
J’enfonce le long de son corsage vierge
la pointe métallique du forceps,
gouge demi-ronde
de l’artisan forgeron Donald Doiron,
qui va la ravir de sa mère porteuse!
Quand l’outil castrateur butte sur le dur,
je sais que c’est la racine,
je le remonte un peu et d’un geste assuré et pivotant
je déloge le turion,
un petit bruit de craquement net me permet d’apprécier la précision de l’exécution,
un chuintement arrachant disgracieux me donne des frissons d’horreur!
Je la sors de son trou noir,
de sa nuit sans lumière,
de ce silence féroce d’hiver,
de cette rumeur de solitude,
de la terre brune et humide,
turgescente, longue et dodue,
encore endormie…
Elle réveille en nous les secrets du printemps,
caresse de vie à demi-mot oublié, résistant,
c’est l’asperge blanche !
La saveur de l’asperge blanche
Asperge verge ou blanche?
Obsédante, avec ou sans robe des champs,
blanche et amante qui renverse les sens!
Celle qui mouille les lèvres,
lambine sur les babines
chatouille les papilles,
aguicheuse, elle aiguise la langue…
Celle qui attaque par sa rondeur,
emplit la bouche de son parfum mûr,
chaleur et noirceur du terreau,
noix du Brésil,
amertume douce amer,
rosée d’endive,
je la courtise,
celle qui féconde le palais de sa douceur…
Quand je la croque, elle crisse, rit, sourit,
chant du grillon de fin d’été,
fruit du désir, traces toutes en longueur, tenaces,
la tranche de jambon s’y enroule amoureusement,
arrosée d’alcool
s’embrase à bout portant!
Asperge de la Petite-Nation,
Asperge Passion,
En prière ou en génuflexion,
Elle s’accommode de mille façons!
Sucrée, salée,
Dans tous les cas,
une belle alternative au Viagra,
Voire même au chocolat!
Rendez-vous des pèlerins
et des becs-fins!
‘’Avec les asperges de la Macédoine,
Plus besoin de devenir moine,
Paradis assuré sur mesure,
Achetez l’asperge qui rassure!’’
L’asperge pour finir, c’est féminin,
le turion, masculin,
c’est à y perdre son latin
et c’est une plante dioïque
c’est-à-dire chacun chez soi,
un plant pour madame et un plant pour monsieur,
et ce sont les facteurs abeilles qui font le travail de la cigogne,
un grain de pollen à la fois,
parfois le vent…

Asperges vertes ou blanches?
Les hautes qualités nutritionnelles de l’asperge
L’asperge bénéficie à la fois d’un faible apport énergétique, et d’une haute densité nutritionnelle pour de nombreux nutriments :
· vitamine C (64 mg pour 100 kcal, après cuisson),
· provitamine A (1,6 mg pour 100 kcal),
· vitamine E (3,2 mg pour 100 kcal),
· magnésium (48 mg pour 100 kcal),
· fer (4,4 mg pour 100 kcal),
· fibres (6 g pour 100 kcal)...
L’asperge contribue ainsi à équilibrer l’ensemble de l’alimentation, à laquelle elle fournit des substances «de sécurité» (ayant des effets bénéfiques pour la prévention de nombreuses pathologies), et ceci sans risque d’excès calorique... A condition, bien entendu, de savoir limiter les sauces d’accompagnement qui sont, notoirement, plus énergétiques !
Les caractéristiques de l'asperge
Les minéraux :
On a identifié un très large échantillonnage de substances minérales et d’oligo-éléments dans l’asperge. Outre le potassium, qui comme dans la majorité des végétaux, arrive en tête (270 mg/100 g), on relève un niveau intéressant de calcium (20 mg), de magnésium (12 mg) et de fer (1,1 mg), ainsi que la présence de cuivre, de manganèse, de zinc, de bore et de fluor, etc. Enfin, le taux de sodium reste particulièrement bas (moins de 3 mg aux 100 g).
Les vitamines :
Les teneurs vitaminiques varient assez sensiblement en fonction des variétés. Les asperges violettes sont plus riches en vitamine C et en provitamine A, les asperges à pointe verte plus riches en vitamine B1 et en vitamine B2.
En moyenne, l’asperge fournit 31 mg de vitamine C aux 100 g, et environ 16 mg une fois cuite, ce qui est une teneur intéressante (comparable à celle de la tomate crue, et deux fois plus élevée que celle de la carotte, par exemple).
L’asperge est l’un des légumes frais les mieux pourvus, globalement, en vitamines du groupe B. Les taux sont de l’ordre de 0,2 mg pour les vitamines B1 et B2 (et 0,15 mg dans l’asperge cuite), 1 mg pour la vitamine B3 ou PP (0,8 mg après cuisson), et 0,6 mg pour la vitamine B5 (0,13 mg après cuisson).
La provitamine A varie, selon les variétés, entre 0,4 et 0,8 mg aux 100 g (valeurs comparables à celles du chou ou de la tomate, qui en sont bien pourvus). La vitamine E atteint le taux, appréciable pour un légume frais, de 0,8 mg aux 100 g.
‘’Sucrée, salée,
Dans tous les cas,
une belle alternative au Viagra,
Voire même au chocolat!’’
Les hautes qualités nutritionnelles de l’asperge
L’asperge bénéficie à la fois d’un faible apport énergétique, et d’une haute densité nutritionnelle pour de nombreux nutriments :
· vitamine C (64 mg pour 100 kcal, après cuisson),
· provitamine A (1,6 mg pour 100 kcal),
· vitamine E (3,2 mg pour 100 kcal),
· magnésium (48 mg pour 100 kcal),
· fer (4,4 mg pour 100 kcal),
· fibres (6 g pour 100 kcal)...
L’asperge contribue ainsi à équilibrer l’ensemble de l’alimentation, à laquelle elle fournit des substances «de sécurité» (ayant des effets bénéfiques pour la prévention de nombreuses pathologies), et ceci sans risque d’excès calorique... A condition, bien entendu, de savoir limiter les sauces d’accompagnement qui sont, notoirement, plus énergétiques !
Les caractéristiques de l'asperge
Les minéraux :
On a identifié un très large échantillonnage de substances minérales et d’oligo-éléments dans l’asperge. Outre le potassium, qui comme dans la majorité des végétaux, arrive en tête (270 mg/100 g), on relève un niveau intéressant de calcium (20 mg), de magnésium (12 mg) et de fer (1,1 mg), ainsi que la présence de cuivre, de manganèse, de zinc, de bore et de fluor, etc. Enfin, le taux de sodium reste particulièrement bas (moins de 3 mg aux 100 g).
Les vitamines :
Les teneurs vitaminiques varient assez sensiblement en fonction des variétés. Les asperges violettes sont plus riches en vitamine C et en provitamine A, les asperges à pointe verte plus riches en vitamine B1 et en vitamine B2.
En moyenne, l’asperge fournit 31 mg de vitamine C aux 100 g, et environ 16 mg une fois cuite, ce qui est une teneur intéressante (comparable à celle de la tomate crue, et deux fois plus élevée que celle de la carotte, par exemple).
L’asperge est l’un des légumes frais les mieux pourvus, globalement, en vitamines du groupe B. Les taux sont de l’ordre de 0,2 mg pour les vitamines B1 et B2 (et 0,15 mg dans l’asperge cuite), 1 mg pour la vitamine B3 ou PP (0,8 mg après cuisson), et 0,6 mg pour la vitamine B5 (0,13 mg après cuisson).
La provitamine A varie, selon les variétés, entre 0,4 et 0,8 mg aux 100 g (valeurs comparables à celles du chou ou de la tomate, qui en sont bien pourvus). La vitamine E atteint le taux, appréciable pour un légume frais, de 0,8 mg aux 100 g.
‘’Sucrée, salée,
Dans tous les cas,
une belle alternative au Viagra,
Voire même au chocolat!’’

La culture
Asperge Écopoétique?
La poésie fait partie de mon quotidien. J’aime la poésie narrative et appliquée! C’est un clin d’œil à la vie, une pédagogie de partage du bonheur!
Ce que je veux, c’est que les gens ressentent, en entrant chez moi par exemple, le produit de ma ferme. On rentre dans le monde des asperges, un jardin réel qui est à la fois surréaliste, onirique et fantastique. On ne vend pas que de l’asperge mais bien sûre aussi la poésie qui entoure le travail de cette culture et la beauté du produit engendré.
L’art aide les gens à se poser des questions. L’art fait partie des grandes valeurs humaines et les gens ont besoin de retrouver des balises dans un monde où tout évolue trop vite. L’art donne un sens à la vie, c’est porteur d’espoir!
Pour moi cet art rural indiscipliné et compulsif que je fais sur ma ferme est narratif et me permet de publiciser mon produit d’une manière écologique, non littérale, comme une marque identitaire symbolique naïve, unique, sensible et bien tendre. Les œuvres scénarisent le travail accompli, le labeur, elles sont des anecdotes symboliques à la vie. Les asperges sont humanisées, ça plaît!
Tel un conteur sur le bord d’une route, je veux laisser une empreinte teintée d’une fierté régionale. Ce clin d’œil laisse des traces dans l’imaginaire de la population locale.
Mon asperge a une valeur ajoutée, elle est devenue « éco poétique », un produit si rare qui l’honore!
Asperge Bio?
J’engraisse mes asperges avec beaucoup de poésie, mes cueilleurs la coupe en chantant et en sifflant, c’est difficile de manger de l’asperge en sifflant, mon asperge est ainsi enchantée!
Mon asperge n’est malheureusement pas bio, elle est hautement écologique; je m’explique!
Je fais un traitement manuel et très localisé (spotting) avec un venin chimique pour tuer le chiendent, du trichlorophénoxyacétique! C’est bien long et pénible sur le dos mais c’est encore la seule solution que j’ai trouvé pour contrer cette plante envahissante qui peut détruire la plantation en moins de 3 ans.
L’asperge est une plante vivace qui prend 4 années d’implantation avant de produire. Le champ produira 20 ans et plus, d’où l’importance d’éloigner certaines plantes trop compétitives. Ce n’est pas comme une culture de choux que l’on peut labourer après la récolte.
Je n’ai jamais utilisé de fongicide ou d’insecticide sur mes plants d’asperge et sur ma récolte! Et pourtant le criocère de l’asperge rend la culture parfois improbable, me cause des pertes que j’assume!
À la plantation, les racines de mes plants d’asperge ont été pralinées par une mycorhize qui est en quelque sorte une plante compagne (champignon) ou une association symbiotique entre un champignon et les racines de la plante. Cette symbiose aide le plant de l’asperge à trouver plus facilement le phosphore dont il a besoin.
Je ne peux donc avoir le label ‘’bio’’ malgré que je fais le désherbage des asperges manuellement deux fois chaque été!
Asperge Écopoétique?
La poésie fait partie de mon quotidien. J’aime la poésie narrative et appliquée! C’est un clin d’œil à la vie, une pédagogie de partage du bonheur!
Ce que je veux, c’est que les gens ressentent, en entrant chez moi par exemple, le produit de ma ferme. On rentre dans le monde des asperges, un jardin réel qui est à la fois surréaliste, onirique et fantastique. On ne vend pas que de l’asperge mais bien sûre aussi la poésie qui entoure le travail de cette culture et la beauté du produit engendré.
L’art aide les gens à se poser des questions. L’art fait partie des grandes valeurs humaines et les gens ont besoin de retrouver des balises dans un monde où tout évolue trop vite. L’art donne un sens à la vie, c’est porteur d’espoir!
Pour moi cet art rural indiscipliné et compulsif que je fais sur ma ferme est narratif et me permet de publiciser mon produit d’une manière écologique, non littérale, comme une marque identitaire symbolique naïve, unique, sensible et bien tendre. Les œuvres scénarisent le travail accompli, le labeur, elles sont des anecdotes symboliques à la vie. Les asperges sont humanisées, ça plaît!
Tel un conteur sur le bord d’une route, je veux laisser une empreinte teintée d’une fierté régionale. Ce clin d’œil laisse des traces dans l’imaginaire de la population locale.
Mon asperge a une valeur ajoutée, elle est devenue « éco poétique », un produit si rare qui l’honore!
Asperge Bio?
J’engraisse mes asperges avec beaucoup de poésie, mes cueilleurs la coupe en chantant et en sifflant, c’est difficile de manger de l’asperge en sifflant, mon asperge est ainsi enchantée!
Mon asperge n’est malheureusement pas bio, elle est hautement écologique; je m’explique!
Je fais un traitement manuel et très localisé (spotting) avec un venin chimique pour tuer le chiendent, du trichlorophénoxyacétique! C’est bien long et pénible sur le dos mais c’est encore la seule solution que j’ai trouvé pour contrer cette plante envahissante qui peut détruire la plantation en moins de 3 ans.
L’asperge est une plante vivace qui prend 4 années d’implantation avant de produire. Le champ produira 20 ans et plus, d’où l’importance d’éloigner certaines plantes trop compétitives. Ce n’est pas comme une culture de choux que l’on peut labourer après la récolte.
Je n’ai jamais utilisé de fongicide ou d’insecticide sur mes plants d’asperge et sur ma récolte! Et pourtant le criocère de l’asperge rend la culture parfois improbable, me cause des pertes que j’assume!
À la plantation, les racines de mes plants d’asperge ont été pralinées par une mycorhize qui est en quelque sorte une plante compagne (champignon) ou une association symbiotique entre un champignon et les racines de la plante. Cette symbiose aide le plant de l’asperge à trouver plus facilement le phosphore dont il a besoin.
Je ne peux donc avoir le label ‘’bio’’ malgré que je fais le désherbage des asperges manuellement deux fois chaque été!

La récolte

La vente
Voici par exemple une journée de vente à la ferme la Macédoine…
Samedi… gris!
Et vert-de-gris avec toutes ces averses,
aujourd’hui, pas de cueillette d’asperge,
juste de la vente
de la boue plein la cours,
soleil, vient donc sécher cette gadoue,
malgré que c’est la grande fréquentation qui la mélange!
Voici par exemple une journée de vente à la ferme la Macédoine…
Samedi… gris!
Et vert-de-gris avec toutes ces averses,
aujourd’hui, pas de cueillette d’asperge,
juste de la vente
de la boue plein la cours,
soleil, vient donc sécher cette gadoue,
malgré que c’est la grande fréquentation qui la mélange!

L’art à la ferme la Macédoine…
À la ferme la Macédoine on célèbre l’asperge !
En 1994 : L’écriture (tonte) en lettres attachées du mot « asperges » dans la prairie afin d’attirer
l’attention des automobilistes et pour aussi me soustraire à la réglementation fastidieuse des
annonces du bord des routes!
Extraits de journaux
"Truc publicitaire incroyable et qui ne lui a coûté que trois fois rien..."
Pierre Jury, journal Le Droit 28/05/99.
"Avec une idée fort simple, originale, peu coûteuse mais très efficace en marketing...
Un simple coup de moulin à tondre et l'idée géniale de Guy-Louis Poncelet... "
François Gauthier, bulletin de la Petite-Nation, printemps 2000
Cette réalisation m’a valu d’être Lauréat au concours "enseignes commerciales fleuries" 1997
À la ferme la Macédoine on célèbre l’asperge !
En 1994 : L’écriture (tonte) en lettres attachées du mot « asperges » dans la prairie afin d’attirer
l’attention des automobilistes et pour aussi me soustraire à la réglementation fastidieuse des
annonces du bord des routes!
Extraits de journaux
"Truc publicitaire incroyable et qui ne lui a coûté que trois fois rien..."
Pierre Jury, journal Le Droit 28/05/99.
"Avec une idée fort simple, originale, peu coûteuse mais très efficace en marketing...
Un simple coup de moulin à tondre et l'idée géniale de Guy-Louis Poncelet... "
François Gauthier, bulletin de la Petite-Nation, printemps 2000
Cette réalisation m’a valu d’être Lauréat au concours "enseignes commerciales fleuries" 1997

L'art à la ferme au cours des années...
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Saison 2013
Première fois dans l'histoire de la ferme, une migration de cigognes ... et pas n'importe lesquelles!
Première fois dans l'histoire de la ferme, une migration de cigognes ... et pas n'importe lesquelles!
Saison 2014, une asperge en grand
dans la Petite-Nation!
Le rêve et les plans...
La construction...
L’histoire de cette asperge…
On a découvert à la ferme la Macédoine,
une asperge en mâlejuscule géante,
un surprenant fossile vivant,
en grand dans la Petite-Nation,
une nouvelle inédite sur notre patrimoine!
Une glorieuse belle verte fluo momifiée,
garantie du temps par ses feuilles bractées-boucliers démesurées,
jade-olive même dans la morsure de l’hiver,
que l’on peut penser plusieurs fois centenaires.
Une plante de l’époque abyssale,
une asperge plus colossale que nature,
de quoi se perdre en conjecture,
un morceau du casse-tête
qui daterait du carbonifère!
Mais non, mais non,
les scientifiques s’astinent, se trompent,
c’est une asperge géante oubliée depuis 34 ans,
rejeton laissé pour compte,
délaissée dans son rejet affectif!
Cachée de la végétation,
pendant près d’un demi-siècle,
cette asperge sans mère
s’est nourrie de ses larmes amères,
compense par une boulimie prétexte,
un turion géant de 50’ vertical,
et de 60’’de diamètre décimal,
mâlitude en surenchère,
comme le plus gros de nos conifères!
C’est une asperge qui prie,
un missile de paix dressé vers le soleil,
haute comme un clocher d’église,
pointant du doigt le plafond du ciel,
les nuages trop bas en forme de cœur,
la voile lactée et l’étoile du berger à suivre,
vers la ferme la Macédoine accroche-cœur
paroissiens et paroissiennes surtout, je vous courtise!
On a découvert à la ferme la Macédoine,
une asperge en mâlejuscule géante,
un surprenant fossile vivant,
en grand dans la Petite-Nation,
une nouvelle inédite sur notre patrimoine!
Une glorieuse belle verte fluo momifiée,
garantie du temps par ses feuilles bractées-boucliers démesurées,
jade-olive même dans la morsure de l’hiver,
que l’on peut penser plusieurs fois centenaires.
Une plante de l’époque abyssale,
une asperge plus colossale que nature,
de quoi se perdre en conjecture,
un morceau du casse-tête
qui daterait du carbonifère!
Mais non, mais non,
les scientifiques s’astinent, se trompent,
c’est une asperge géante oubliée depuis 34 ans,
rejeton laissé pour compte,
délaissée dans son rejet affectif!
Cachée de la végétation,
pendant près d’un demi-siècle,
cette asperge sans mère
s’est nourrie de ses larmes amères,
compense par une boulimie prétexte,
un turion géant de 50’ vertical,
et de 60’’de diamètre décimal,
mâlitude en surenchère,
comme le plus gros de nos conifères!
C’est une asperge qui prie,
un missile de paix dressé vers le soleil,
haute comme un clocher d’église,
pointant du doigt le plafond du ciel,
les nuages trop bas en forme de cœur,
la voile lactée et l’étoile du berger à suivre,
vers la ferme la Macédoine accroche-cœur
paroissiens et paroissiennes surtout, je vous courtise!
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Saison 2015, une migration d'écha-sperges bottées et un druide à la ferme...
|
Cet outil a été fabriqué par Donald Doiron de Messine Qc.
C’est l’artiste qui a aussi forgé la sculpture du « Charmeur d’asperge », merci Donald!
La récolte et l'ambiance à la ferme
Photos de Jean-Paul Villegas http://www.jeanpaulvillegas.com/
Mon mot « Asperges » dans la prairie...
Comme je suis un brin paresseux, dans ce terrain abrupt et pentu, devoir arrêter chaque fois ma tondeuse à chaque lettre, la porter et la remettre en marche me fatiguait un peu trop! Et c’est pour cette raison que je taille mon mot « Asperges » en lettres attachées? Maintenant c’est avec ma plume pinceau qui n’est autre qu’une asperge magique que je trace en français et au pluriel mon légume préféré!
Cela fait maintenant plus de 20 ans que chaque année je récidive cet exercice de tonte de gazon manuel et ce n’est qu’en juin 2015 que j’ai pu du haut du ciel voir mon mot « asperges » bien tondu… et mon asperge géante!
Message de voyelles et de consonnes
lancé au cosmos comme curriculum
et l’asperge repère gratte-ciel
pour l’inconnu en quête d’irrationnel…
Photos: http://www.jeanpaulvillegas.com/
La fin de la saison 2015 s'est terminée ainsi... une petite partie de volley-ball !
Et l'année se termine ainsi,
notre charmeur d'asperge jouera tout l'hiver,
la neige l'a entendu,
elle coule en portée musicale...
La saison de l'asperge 2016
La saison de l’asperge 2016 est enfin arrivée…
Cette année, du nouveau à la ferme la Macédoine, des boutures d’asperge en clôture…
Les plants d’asperge sont dioïques,
un par ci pour monsieur
un par là pour madame.
C’est ainsi, ils vivent séparés!
Il y a 36 ans, nous avons semé nos premières asperges,
des filles et des garçons en sont nés,
un beau champ bigarré dansait dans la lumière,
ondoyait dans le vent,
la pollinisation les mariait en blanc…
Chaque été, madame se pare de fruits rouges,
petites baies d’appât qui attirent merles et carouges…
Les graines non digérées sont déposées pour une nouvelle aventure
et se retrouvent souvent au pied des piquets de pâtures!
C’est une course au trésor pour le cueilleur averti…
Dix, vingt ans passent…
Si l’on veut survire, l’efficacité est synonyme de succès,
la production doit se plier aux lois du progrès!
On a constaté que les plants mâles sont plus productifs,
et les champs se retrouvent donc juste en ‘’mâlejuscule’’!
Et maintenant dans le champ,
Ils sont disparus les petits fruits rouges aguichants
qui fleurissaient comme un Noël en été.
Les oiseaux gourmands s’en trouvent privés,
et qu’en sera-t-il du glaneur d’asperges sauvages?
Dans quelques années trouvera-t-on encore ces rejetons indomptés
qui ont pris vie, en écho-miroir à mes champs, au pied des poteaux de clôtures?
Ma ferme est entourée de ces traces de concubinage légitime,
ici et là, des plants d’asperges se révèlent chaque printemps.
En sera-t-il encore ainsi et pour combien de temps ?
2016, cette magie miracle a opéré à la ferme la Macédoine,
l’éclosion de turions géants nous a surpris en grand,
la clôture s’est brusquement renforcée,
d’asperges solides, viriles et bien dressées,
les vaches elles-mêmes en témoignent !
Belles vertes, elles souriront,
vous étonneront par leur double vocation,
en allée triomphante vers la Macédoine,
bienvenue à la ferme de l’asperge de cocagne…
Guy-Louis 2016
Échas-sperges divines…
Elles marchent en migration depuis plusieurs jours ces échas-sperges,
parties du Sud, elles veulent arriver à la ferme la Macédoine
en un temps record pour compenser les dégâts du froid carnassier qui tue!
Les écha-sperges viennent à la rescousse,
arrivent en grand nombre de la cambrousse,
prennent les raccourcis les plus surprenant,
sans peur de se mouiller par tous les temps,
et à ma plus grande surprise,
malgré leur immense fatigue,
elles n’hésitent pas à franchir les obstacles les plus difficiles,
traversent notre petit étang profond de 10’ d’eau
et…
Les échas-sperges arrêtent de s’enfoncer au niveau des petites bottes,
on les croirait marcher sur l’eau, ça y est, je capote!
C’est le « Miracle » des échas-sperges divines, elles marchent sur l’eau,
comme j’ai ouï-dire que le Christ l’avait fait pieds nus, sans bottes à eau!
Ça marche aussi avec des bottes roses, je vais donc en vendre!
Il n’y aura pas de garantie parce que c’est une question de foi…
Peut-être que j’ai pris trop de vin, ce sont sans doute mes neurones qui flottent!
Guylouix, druide de la ferme la Macédoine
C'est fini...
La saison des asperges est terminée…
trop vite au goût de pas mal de monde,
avis que je partage pleinement aussi!
Mon asperge est restée équitable par omission,
arrivée quelques jours après la fêtes des mères,
arrêtée quelques jours avant la fêtes des pères!
Merci, merci d’avoir eu confiance dans ma belle verte,
d’y avoir goûté si nombreux avec autant de verve,
asperge qui s’est faite rare,
convoitée par le grand achalandage
et qui s’est faite prier avec ardeur et avec rage…
Une saison et une température en dents de scie,
une terre de sable trop sèche qui crie,
juste de la poussière comme nourriture,
une sècheresse qui fane en vergeture!
L’eau est revenue,
l’asperge boit avide, goulue,
ses tiges retrouvent leur verdure,
les écha-sperges bottées jouent sur l’eau,
vacances méritées pour ce végétal-régal,
la canicule en pluie s’oublie,
le champ est sauvé,
la récolte 2017 assurée…
Maintenant après l’asperge il y a du nouveau,
à la ferme la Macédoine, la fleurette d’ail est arrivée,
c’est Valérie et Pierre-Paul qui s’en occupent,
vous pouvez les appeler au 819-983-4833
ou les contacter à ecofermepaprika@gmail.com
Merci encore et
passez un bel été et au grand plaisir de se revoir…
La saison des asperges 2017 est terminée…
Ce fut toute une saison...
Cela fait maintenant 37 ans que les migrations d’asperges arrivent nombreuses à la ferme la Macédoine !
Avec toutes les embûches frontalières, la création de murs, les ondes électromagnétiques qui polluent l’atmosphère…, les envolées d’asperges doivent user d’imagination pour franchir tous ces obstacles !
Les transhumances d’asperges chenilles processionnaires, le flot d’écha-sperges bottées de rose et même les voiliers de cigognes porteuses dans leur baluchon de petites asperges sont froidement refoulées et même descendues aux diverses frontières!
Pour contrer ces entraves, nous avons eu recours aux artifices ancestraux d’utiliser des arcs-à-sperges…
Il y a eu du nouveau à la ferme :
- Les Créateurs de la Petite-Nation ont exposés leurs œuvres à l’Aspergeraie de la Ferme de la Macédoine à Papineauville, les samedi et dimanche 20 et 21 mai. Tout en croquant dans une asperge fraîchement cueillie, les visiteurs ont pu rencontrer les artistes, visiter leurs kiosques d’exposition et dessiner des cartes sur la thématique des asperges.
- Le pique-nique gastronomique à la Ferme la Macédoine le 27 mai avec : «Prenez le champ» et avec le chef Jean-Philippe Desjardins fut toute une réussite. C'est à recommencer en 2018... Pour plus de renseignements concernant le pique-nique gourmet, visitez www.JulieAube.com ou contactez l'organisatrice Julie Aubé : julie.aube@yahoo.ca Text.
Oui, du nouveau en 2017... la restauration de la grange qui a permis un pique-nique gastronomique, des expositions d'art et de peintures...
La saison des asperges 2018
On a célèbré pour la 38 ième fois « en grand » à la ferme la Macédoine, la saison de l’asperge …!
Et en résumé ce printemps, voici ce qu’il y a eu de nouveau à la ferme la Macédoine…
Des asperges pour une trente-huitième année…
Des expositions de peintures et de céramiques.
Des pique-niques gastronomiques dont hélas les possibilités d’accueil ont été limitées faute de places…
Une grange devenue cathédrale rurale…
Des nouvelles sculptures…
Des clientes et clients toujours de plus en plus souriants!
Des cueilleurs bienveillants.
Et un patron qui se transforme en vieux druide Guylouix!
Leurs ombres, déjà dans l’assiette, assiette et asperges solaires, c’est le temps, il est midi moins deux!
Dans la rusticité de ma grange, les vitraux de Stéfanie Lepage donnent l'éclat qui rehausse le travail de nos ancêtres! Merci Jean Paul Villegas d'avoir si bien saisi le clair dans l'obscur, de rendre visible cette magie qui impose et de donner à l'histoire ce coup de pouce pour les générations à venir...
Les pique-niques gastronomiques et les expositions de céramiques-peintures...
Des sculptures... Des capteurs d'asperges...
Je rêve à mon capteur d’asperges,
ça se dessine en cercle,
la toile d’appât rose en anastomose …
avec le vert, c’est la couleur qui s’impose!
Les migrations d’asperges, du sud, se déplacent la nuit,
les vertes, moins visibles dans l’obscurité, font grand bruit,
elles volent, leurs petites bractées se déploient comme des ailes,
pour arriver à ma ferme, elles suivent l’étoile polaire,
les corridors de migrations je les connais,
toujours les mêmes couloirs malgré le noir!
Les blanches plus visibles dans l’obscurité, toujours en alertes,
se déplacent dans le silence, discrètes,
leurs petites ailes bruissent à peine plus fort qu’un chuintement,
c’est une longue ondulation qui suit le mouvement du vent!
Chaque année les asperges reviennent comme l’hirondelle,
fraîcheur-primeur désirée qui annonce le printemps!
Ce filet capteur n’attrape que les meilleures,
les bâtardes sont refoulées dare-dare sans égards!
La provenance de nuit donne la qualité de la cueillette!
C’est ainsi qu’est devenue l’asperge,
légume des dieux, des rois et des Grecs,
À la Macédoine, nous le savons, c’est sa noblesse!
Un druide qui tempère le temps...
Mercredi 6 juin … Pluie !
Aujourd’hui mercredi,
jour gris trop bénit!
Il pleut à verse sur mon caillou,
ne nous as-tu pas assez aspergé seigneur glou-glou,
cela fait deux jours que tu nous arroses
de ton encensoir à boire debout!
Aujourd’hui,
juste de la vente…
De la boue plein ma cour,
soleil, soleil, vient donc sécher cette gadoue,
malgré que c’est la grande fréquentation qui la mélange…
Chaleur où es-tu?
Soleil tire-au-cul que fais-tu?
Mes asperges se camouflent,
et mes clients seront déçus!
Mes réserves s’essoufflent!
L’asperge qui résiste, c’est la blanche …
Indifférente au temps,
de sa nuit sans lumière,
de ce silence de terre,
de cette rumeur de solitude,
de son obscure capture,
avec la chaleur engrangée,
elles poussent malgré tout!
Hier dans le vert et dans la pluie,
habillé de mes vêtements de cérémonie,
en druide d’occasion, j’officie,
je préside et priorise
humblement au temps,
d’avoir un peu d’indulgence!
De mon chant de barde j’appelle le soleil
pour qu’il quitte son demi-sommeil,
et qu’il déblaye les nuages trop noirs et insistants,
qui paralysent mes belles-vertes si courtisées,
asperges qui fécondent les palais de sa douceur,
celles qui fascinent les babines avec chaleur!
pour qu’il quitte son demi-sommeil,
et qu’il déblaye les nuages trop noirs et insistants,
qui paralysent mes belles-vertes si courtisées,
asperges qui fécondent les palais de sa douceur,
celles qui fascinent les babines avec chaleur!
Oui, avec ma tunique d’apparat je marche entre les rangs,
caressant léger les plants alignés et penchés vers moi,
réconfortant et apaisant mes sujets chancelants,
déjà l’espoir est là, je le vois, c’est une question de foi!
caressant léger les plants alignés et penchés vers moi,
réconfortant et apaisant mes sujets chancelants,
déjà l’espoir est là, je le vois, c’est une question de foi!
Une pluie d'asperges de grandes qualités s'est abattue sur la ferme, vous me voyez noyé sous mon para-sperges!
Photo de Jean Paul Villegas et les asperges ajoutées, une joyeuse idée de Stéfanie Lepage - artiste du verre...
Photo de Jean Paul Villegas et les asperges ajoutées, une joyeuse idée de Stéfanie Lepage - artiste du verre...
L'asperge solaire...
L’asperge au soleil
Daniel Bennett me l’a rapportée hier,
un projet, un démo, qui devient œuvre,
qui a toute sa place,
le magicien du fer et du feu
qui transforme ferraille en vitrail!
Elle est là, noble, grande et fière,
Que fait-elle, est-elle en prière?
On pourrait le penser!
Elle attend la lumière,
le soleil qui va se lever!
Elle observe à travers le temps,
patiente, dans le silence sans mouvement,
le soleil va l’éclairer, la traverser,
tourner autour avant de s’éclipser!
et son rôle est de jouer avec ses ombres,
de dessiner au sol ses brouillons,
avec ses couleurs et ses crayons,
les mystères de la lumière et de ses rayons!
Oui, l’asperge est honorée et glorifiée,
ses couleurs dans leur transparence magnifiées,
chaque jour son dessin au sol va renaître,
sa signature un repère,
au méridien comme azimut,
ça sera à l’heure de l’angélus!
Pour rappel, le 75 ième méridien passe à Papineauville,
c'est lui qui donne l'heure la plus juste au Québec...
Mon asperge est donc à l'heure!
Daniel Bennett me l’a rapportée hier,
un projet, un démo, qui devient œuvre,
qui a toute sa place,
le magicien du fer et du feu
qui transforme ferraille en vitrail!
Elle est là, noble, grande et fière,
Que fait-elle, est-elle en prière?
On pourrait le penser!
Elle attend la lumière,
le soleil qui va se lever!
Elle observe à travers le temps,
patiente, dans le silence sans mouvement,
le soleil va l’éclairer, la traverser,
tourner autour avant de s’éclipser!
et son rôle est de jouer avec ses ombres,
de dessiner au sol ses brouillons,
avec ses couleurs et ses crayons,
les mystères de la lumière et de ses rayons!
Oui, l’asperge est honorée et glorifiée,
ses couleurs dans leur transparence magnifiées,
chaque jour son dessin au sol va renaître,
sa signature un repère,
au méridien comme azimut,
ça sera à l’heure de l’angélus!
Pour rappel, le 75 ième méridien passe à Papineauville,
c'est lui qui donne l'heure la plus juste au Québec...
Mon asperge est donc à l'heure!
C’est la fête des pères,
la dernière cueillette de l’année,
encore des asperges dans l’opulence,
merci la nature dans le débordement…
J’en ai la larme à l’œil,
le trente-huitième clin d’œil !
Le cœur plein de bonheur,
je regarde la saison fuir,
les années s’ensevelir,
si vite, trop vite pour moi.
Merci encore...
la dernière cueillette de l’année,
encore des asperges dans l’opulence,
merci la nature dans le débordement…
J’en ai la larme à l’œil,
le trente-huitième clin d’œil !
Le cœur plein de bonheur,
je regarde la saison fuir,
les années s’ensevelir,
si vite, trop vite pour moi.
Merci encore...